La crise au Venezuela selon la presse internationale serait devenue le point focal voire la matérialisation des différentes lignes de démarcation de la géopolitique mondiale. Si La Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie et Cuba conservent leur soutien a Nicolas Maduro, l’opposant Juan Guaido, par contre bénéficierait de l’adoubement des USA, du Canada des alliés de l’Europe occidentale et d’une bonne frange de la communauté sous-régionale Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Équateur Paraguay et le Pérou . Un état de chose qui aurait poussé l’homme fort du Venezuela, Maduro, à envisager ce mercredi des pourparlers avec l’opposant. « Je suis prêt à siéger à la table des négociations avec l’opposition afin que nous puissions parler pour le bien du Venezuela, pour le monde et pour son avenir » aurait-il confié à un media international.
Manœuvre politicienne ?
Un virage à 180° en seulement 24 heures, alors hier seulement, la Haute Cour de justice vénézuélienne entamait contre l’opposant une procédure avec une interdiction de quitter le territoire et le gel de ses avoirs en banque ; « Je n’exclus pas la possibilité d’emprisonnement, mais je ne voudrais pas être pris à la lettre. Le régime actuel n’a rien de nouveau» déclarait a ce propos Juan Guaido.
Avant de poursuivre ; « les autorités ne sont pas en mesure de donner la réponse dont le peuple vénézuélien a besoin, le régime n’est en mesure de réagir que par la répression ». Maduro réélu en mai 2018, revenait à la tête du pays après une gestion catastrophique des ressources économiques selon les observateurs. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoyant une inflation de l’ordre de 10 000 000% cette année.
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