Le nouvel homme fort du Zimbabwe serait de l’avis de l’opinion internationale, entrain de marcher dans les pas décriés de son controversé prédécesseur. Emmerson Mnangagwa, en trop bon élève serait à son cœur défendant peut-être, en passe d’instaurer un régime ‘’Mugabe’’ bis.
La crise économique que traverse le pays, mais surtout l’incapacité de l’administration de Mnangagwa à juguler l’inflation galopante, aurait poussé la population zimbabwéenne à descendre dans la rue, courant semaine passée, pour protester. Une protestation qui serait intervenue après une inflation de 200 % du prix du carburant et dérivés et qui selon la presse internationale aurait été violemment réprimée par une police qui avait déjà été conditionnée sous Mugabe à être sans état d’âme. Des morts furent enregistrés exacerbant dans le cœur des citoyens zimbabwéen, la sensation d’avoir juste échangé une écharpe pour une autre.
De Mugabe à Mnangagwa
Selon la presse internationale, Mnangagwa avait certes bouté hors du pouvoir Mugabe, mais il n’en demeurait pas moins que leur gestion des crises étaient somme toute similaire. Répressions, arrestations musclées, intimidations. Mnangagwa, apôtre du « Nouveau Zimbabwe » aurait jugé Lundi, après la dizaine de morts enregistrés selon la Commission des droits de l’homme du Zimbabwe au cours des manifestations que ; « La violence et les agissements » des forces de police étaient « incorrects », « inacceptables », « et une trahison du nouveau Zimbabwe ».
Et si le ‘’crocodile’’ Mnangagwa, avait appelé à un dialogue National, ce serait selon les médias parce qu’il serait désireux de se présenter à la face du monde comme un meilleur défenseur des droits de l’homme que ne l’avait été son prédécesseur. Une stratégie nécessaire, s’il voulait pourvoir re-attirer en son pays les investisseurs, chassés par la politique de nationalisation à outrance opérée par Robert Mugabe. Entre Mnangagwa et Mugabe le discours semblerait différent , mais dans la politique nationale, la ressemblance tendrait à inquiéter.
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