« Il ne voyagera pas à Abuja ». C’est du moins ce qu’il convient de retenir du communiqué publié lundi par Angel Ureña, porte-parole de Bill Clinton, l’ancien président des États-Unis d’Amérique. Le but visé par l’annulation de la visite est d’éviter sa politisation de manière à se détourner des objectifs que poursuit le Comité national de la paix du Nigéria. « Au cours des derniers jours et après diverses conversations avec les différentes parties prenantes, il est devenu évident que la visite du président Clinton au Nigéria pourrait être politisée d’une manière qui ne correspond pas aux objectifs du comité » a précisé le communiqué qui est intervenu quelques heures seulement après les accusations formulées par le camp du président sortant Buhari contre la représentation diplomatique américaine. En effet, Festus Keyamo, porte-parole de la campagne du Buhari déclarait quelques heures plutôt que l’ambassadeur Américain Stuart Symington était en train de dépasser les limites de ses prérogatives. Selon les propos du porte-parole, le pays de Trump ainsi que d’autres seraient en train de prendre parti pour le camp adverse.
Une initiative pour la paix
La rencontre qu’avait initiée le Comité national de la paix avait pour but de faire signer un accord de paix entre le président Muhammadu Buhari et Atiku Abubakar, candidat à la présidence du Parti démocratique du peuple (PDP). « Alors que nous approchons des élections nationales au Nigeria, la menace d’agitation doit être prise au sérieux» avait martelé le communiqué du comité le dimanche dernier. En plus du 42ème président des États-Unis d’Amérique, cette organisation avait également convié à cette rencontre la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, . Ces deux personnalités devraient fouler le sol nigérian le mercredi 12 février.
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