Affaire Benalla : De nouveaux audios qui le mettent en difficulté

L’affaire Benalla continue de défrayer la chronique en France. L’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron est toujours dans le viseur des autorités françaises qui découvrent d’autres pièces assez accablantes pour lui. Le site d’informations et d’investigation « Mediapart » aura joué un grand rôle dans cette affaire qui va de surprise en surprise.

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Mediapart a transmis au juge d’instruction en charge du dossier des enregistrements après qu’une réquisition ait été formulée. Ce nouveau rebondissement dans le dossier est dû à la publication des échanges qu’il y a eu entre l’ancien chargé de mission du président Français et Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité du parti La République en marche.

De ces enregistrements, il y en a un qui a définitivement retenu l’attention. En effet, de façon claire, les discussions entre ces deux soutiens du président Macron ont porté sur la destruction de preuves dans l’enquête où ils sont les cibles.

« J’essaierais bien d’y aller cette nuit… »

Avec ses enregistrements, il serait difficile à ces deux poursuivis de nier à nouveau les faits qui leurs sont reprochés. Le chef d’escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie déclarait par exemple explicitement dans ces enregistrements qu’il allait tenter de se rendre dans le bâtiment qui abrite « la République en marche ».

« J’essaierais bien d’y aller cette nuit, mais le problème, c’est qu’il y a des flics devant » avait-t-il indiqué. Toujours dans cette discussion, Vincent Crase déclarait comment il avait pu éviter que les policiers fouillent dans son portable. Il affirmait qu’ils n’avaient pas pu regarder dans son téléphone parce qu’il « l’éteignait » et le « rallumait à chaque fois ». « Ils n’ont pas mon code, hein » s’était-il exclamé.

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