Le Tchad, pays sahélien est membre de l’alliance antiterroriste du G5 Sahel soutenue par la France, qui comprend également le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Niger et fait donc partie de la coalition ouest-africaine luttant contre Boko Haram. Une lutte contre le terrorisme qui selon la presse internationale, aurait servi à justifier des frappes aériennes de la part de la France sur des cibles militaires de factions rebelles hostiles au pouvoir de Idriss Deby.
La France bombarde les rebelles de l’UFR
Dans la matinée du dimanche 03 février dernier, deux mirages de l’armée avec l’appui de la force française Barkhane bombardaient des positions rebelles de l’Union des forces de la résistance (Ufr) ; une colonne de véhicules de combats et de transports de troupes venue du sud de la Libye et interceptée non loin du centre du pays avec une destination non révélée. Pour les autorités militaires françaises, il s’agit d’une attaque contre un convoi terroriste. Seulement alors que la communication de la Force Barkhane disait avoir stoppé le convoi d’environs une quarantaine de pick-up, l’attaque se serait révélée inefficace.
Rebelote contre le convoi
Le convoi aurait poursuivi sa progression au point pour la France, dans la journée du Mardi au mercredi, de remettre une autre couche de salves aériennes. « L’action des Mirage 2000, engagés depuis la base de N’Djamena, appuyés par un drone Reaper, a permis au total de mettre hors de combat une vingtaine de pick-up » expliquaient encore les autorités militaires françaises. Nullement gêné des accusations d’ingérence militaire et de violation de souveraineté territoriale brandies par le mouvement rebelle et de nombreux partis d’opposition au Tchad.
Le ministère des armées de la France répondait, rapporte un média internationale , que l’« intervention répond à une demande d’assistance formelle d’un Etat souverain à l’égard de la France » et puisque le Tchad et le régime d’Idriss Deby étaient « partenaires essentiels de la France dans la lutte contre le terrorisme » et « contre Boko Haram », la France se devait de stopper ce « raid de cette colonne armée dans la profondeur du territoire tchadien (qui) était de nature à déstabiliser ce pays ».
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