Koffi Olomidé est dans le viseur de la justice française. Il doit comparaître devant le tribunal de Nanterre le lundi 11 février pour répondre des actes d’agressions sexuelles et de séquestration avec libération volontaire avant le 7 e jour. Les faits se sont déroulés entre 2002 et 2006 au cours des tournées et des enregistrements de l’artiste en France. Le roi de la rumba aurait hébergé ses danseuses dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine à Paris, la capitale française. Elles étaient comme en prison puisqu’elles ne pouvaient pas sortir. Trois hommes, de garde 24h/24, s’assuraient qu’elles n’allaient pas s’échapper. Quand Koffi Olomidé avait envie de nourrir sa libido il abusait d’elles avec la complicité des garde. Si une danseuse osaient se rebiffer il ne l’a faisait plus travailler. En juin 2006 quatre danseuses ont profité de la nuit pour s’échapper. Elles ont porté plainte contre leur patron en 2007, 2009 et 2013. Pour l’instant on ignore si Koffi Olomidé sera présent au tribunal de Nanterre lundi prochain. Interrogé par l’AFP vendredi, Emmanuel Marsigny son avocat s’est empêché de confirmer sa venue.
« Elles mentent pour obtenir un titre de séjour »
Koffi Olomidé est également poursuivi pour avoir fait travailler les plaignantes sans rémunération ou en les sous-payant au cours de leur « séjour irrégulier » sur le territoire français. Quand il a appris qu’il devait se présenter devant la justice française, son avocat avait publié un communiqué dans lequel il réfutait les faits. Me Marsigny avoue que son client a également été interrogé par les enquêteurs. Il aurait souligné « les incohérences et les mensonges de ses accusatrices », réfutant ainsi les faits. Pour le roi de la rumba, elles voulaient profiter de cette procédure pour « obtenir un titre de séjour sur le territoire français ».
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