Terrible drame dans le nord-est de l’Inde, où un peu moins de 100 personnes sont décédées après avoir bu de l’alcool frelaté. 200 autres sont actuellement hospitalisés et sous surveillance des médecins. Un bilan qui pourrait donc s’aggraver, moins de deux semaines après qu’une première affaire du même type ait provoqué la mort d’une centaine de personnes dans le nord du pays.
Dans le district de Golaghat, dans l’État de l’Assam, 58 victimes ont ainsi été recensées par les autorités tandis que 75 personnes ont été placées en observation. Dans le district voisin de Jorhat, un responsable local a confirmé le décès de 35 personnes. La plupart des victimes seraient des femmes, travaillant notamment au sein des multiples plantations de thé de la région, après qu’elles aient eu accès à cet alcool produit clandestinement.
Une enquête est actuellement en cours
Les effets eux, ont été immédiats. En effet, les victimes sont arrivées par vagues, en proie à d’intenses vomissements, ainsi qu’à de fortes douleurs dans la poitrine. Une information révélée par le docteur Ratul Bordoloi, également directeur adjoint des services de santé du district de Golaghat. Face à un phénomène d’une telle ampleur, la justice n’a pas tardé à réagir et le chef du gouvernement de l’État d’Assam, Sarbananda Sonowal, a très vite ordonné l’ouverture d’une enquête, un individu ayant déjà été arrêté.
Les distilleries clandestines, fléau en Inde
Selon les forces de l’ordre, ce dernier est soupçonné d’avoir directement revendu de l’alcool frelaté. En plus de cela, deux employés de l’administration des impôts ont également été suspendus par l’exécutif, ces derniers n’ayant pas pris les dispositions nécessaires afin de garantir la mise en vente d’un produit de qualité. Un nouvel incident qui intervient près de deux semaines après qu’une centaine de personnes soient décédées dans le nord du pays, des suites de consommation d’alcool frelaté.
Une vaste opération avait alors été annoncée et de nombreuses mesures ont été lancées contre les distilleries clandestines. De leur côté, certains États ont annoncé vouloir prendre de réelles mesures restrictives afin d’empêcher la consommation d’alcool et donc la mise en vente de ces bouteilles, parfois remplies de substances telles que du méthanol.
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