Jacques Ayadji, le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) était récemment en France. Il y a rencontré les membres de son parti établis à Paris. Au nombre des sujets évoqués avec ses vis-à-vis, la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Selon le Directeur général des infrastructures du Bénin, cette Cour spéciale n’est pas parfaite. « Pour Moele-Bénin, (la Criet est) une innovation et j’invite mes compatriotes à la voir d’abord sous cet angle. Elle reste certainement à parfaire et les acteurs, les spécialistes du secteur devraient s’y pencher car aucune œuvre humaine n’est parfaite » a déclaré Jacques Ayadji. Le président du Moele-Bénin a aussi opiné sur l’indépendance de la justice à l’ère de la Rupture. A l’en croire, il n’y a pas d’acharnement contre une catégorie de Béninois. « Je voudrais voir les faits soulevés et c’est sur cela que je voudrais qu’on se prononce » a exhorté le Dgi.
Un projet législatif pour élire les magistrats et juges des libertés
Il reste à souhaiter que nos magistrats instructeurs soient bien inspirés, pour dire le droit afin que l’on ne parle plus d’acharnement et qu’un juge ne se sente plus obligé comme ce fut le cas hier à fuir son pays après avoir rendu un arrêt de non-lieu dans un dossier ou le pouvoir de l’époque attendait une condamnation des prévenus, a-t-il souhaité. Pour régler ce problème d’indépendance des juges, le Moele-Bénin propose un projet législatif d’élection et non de nomination des magistrats des parquets et des juges des libertés informe Jacques Ayadji.
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