Le bloc Union progressiste de la mouvance présidentielle au Bénin, a prévu 30% de femmes au niveau de toutes ses instances mais dans son bureau national, il n’a pu mettre que 6 sur 59 membres. Ceci, parce qu’il n’en a pas trouvé d’un niveau certain, selon Judith Hermione Dahui, présidente du parti FUEDD, membre de l’Union.
C’est ce qu’elle a confié ce vendredi sur Café médias à Cotonou. «L’Union progressiste n’a pas trouvé des femmes engagées au niveau élevé pour les intégrer» a affirmé la présidente des Forces Unies engagées pour la démocratie et le développement (FUEDD). Elle indique que le bureau national est composé de députés, de ministres, de maires, de chefs d’arrondissement et puis une représentation pour les jeunes et les femmes.
Payer le temps d’écoute
Selon ses propos, l’Union serait en train de travailler à élargir ses bases au niveau des quartiers et arrondissements mais il y a des obstacles. «Dès que vous voulez discuter avec les femmes, elles vous disent, ‘’moi je dois aller au marché’’ puis, ‘’Est-ce qu’il y a l’argent ? On a laissé nos étalages, il faut nous payer le temps qu’on est venu pour vous écouter.» rapporte Judith Dahui.
«C’est d’hommage, parce que qu’est-ce que j’ai ? On me dit sans moyens on ne peut rien» déplore la gestionnaire de ressource humaine, directrice générale adjointe de l’Office béninois des services de volontariat des jeunes (Obsvj) qui reconnait son manque de visibilité sur le terrain politique dans sa circonscription électorale, la 16ème. Toutefois, elle n’a pas peur de ses potentiels adversaires politiques dont Candide Azannaï dans cette circonscription, à l’en croire.
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