Alors que le Brexit approche à grands pas, la peur semble gagner les rangs de la Première ministre Theresa May. En effet, alors que le spectre du « no deal » se fait de plus en plus menaçant, trois membres du gouvernement ont décidé de lancer un appel à Theresa May, l’invitant à reporter le jour officiel du divorce entre Londres et Bruxelles.
Officiellement prévu pour le 29 mai, le Brexit fait trembler de plus en plus de monde, la faute à l’absence d’accord entre les partis. De fait, Amber Rudd, Greg Clark et David Gauke, tous trois membres du gouvernement, officiant en tant que ministre du Travail, des Entreprises et de la Justice, ont appelé l’exécutif à revoir ses plans et décaler la date de cette séparation.
Le specte du « no deal » de plus en plus menaçant
Un Brexit sans accord aurait effectivement des répercussions dramatiques pour l’île, dont l’économie pourrait s’effondrer. Selon ces trois ministres, figures respectées au sein du gouvernement, le Parlement se doit absolument de reconnaître le fait qu’un « no deal » serait dévastateur pour l’intégrité du Royaume et qu’un accord doit absolument être trouvé.
Le principal point de désaccord entre tous les partis porte surtout sur le dispositif de « backstop » (filet de sécurité) entre les deux Irlande. Aujourd’hui, sans compromis sur ce sujet, le risque de « no deal » est réel. Un nouveau débat doit d’ailleurs être organisé la semaine prochaine du côté de Londres afin d’établir les prochaines règles à suivre en vue d’éviter le scénario du pire.
Bruxelles, inflexible face à Londres
Du côté de Bruxelles, personne ne semble vouloir faire des concessions à Londres. En effet, depuis le début, le Parlement européen affiche une tolérance zéro à l’encontre du gouvernement britannique. Une manière pour eux d’afficher l’unité européenne face à une entité qui souhaite se séparer. Une situation probablement inattendue pour le Royaume-Uni qui se retrouve plus que jamais, dos au mur.
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