« Pour la première fois dans l’histoire du Burkina Faso, le pays se trouve face à des déplacements internes massifs ». C’est par ces mots que Metsi Makhetha, coordinatrice résidente des Nations unies au Burkina Faso, tire sur la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la situation humanitaire critique que traverse le pays.
La situation humanitaire semble très préoccupante au pays des hommes intègres. Le nombre des déplacés à l’interne a carrément doublé de mi-décembre à début février soit dans un court intervalle d’un mois et demi.
1,2 million de personnes concernées : il faut faire vite
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires pense que 1,2 million de personnes sont concernées en raison de l’insécurité dans le nord et l’est du pays. C’est pourquoi Metsi Makhetha appelle à une intervention de la communauté internationale : « La raison pour laquelle il faut mobiliser la communauté internationale, c’est pour circonscrire de manière à ce qu’on évite que cette crise humanitaire ne prenne une ampleur incontrôlable ».
Pour espérer encore pouvoir juguler cette crise humanitaire, Metsi Makhetha appelle la communauté internationale à actionner les mécanismes d’aide. Avec célérité : « Il faut qu’on aille vite… Il faut qu’on s’assure que toutes les femmes et les enfants sur le terrain sont protégés. » Une vive et prompte réaction de la communauté internationale est attendue.
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