Le Burkina Faso qui est en proie à des attaques terroristes récurrentes et imprévisibles dans le nord du pays a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Depuis la chute du régime de Blaise Compaoré, le Burkina Faso n’a pas eu de répit sécuritaire. Une situation qui pousse certains observateurs à affirmer que M. Compaoré avait signé un pacte de « non-agression » avec les groupes terroristes qui pilulent dans la région depuis la mort de Mouammar Kadhafi.
Face aux récentes attaques, le Burkina Faso qui est plongé depuis quelques mois dans la violence a lancé une vaste opération dans le pays pour tenter de neutraliser des terroristes. Le déclencheur? Les attaques terroristes de Kain et Banh dans l’extrême-nord du pays. Lors de l’opération lancée par l’armée du pays, 146 terroristes ont été éliminés d’après les autorités.
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C’est la première riposte de grande ampleur du pouvoir burkinabè. Une riposte qui intervient alors que le président burkinabè Roch Kaboré ne prenne les rênes de la force du G5 Sahel; cette force créée par les pays de la sous-région pour lutter contre le terrorisme.
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