De Versailles, Abdoulaye Wade menace la tenue de la présidentielle

C’est via une vidéo d’une vingtaine de minutes que l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade s’est exprimé ce 5 février dénigrant le régime de son successeur, Macky Sall candidat au premier tour du scrutin présidentiel prévu le 24 février courant. Le père de Karim Meissa Wade a dit son opposition à la tenue du premier tour de l’élection présidentielle du 24 février prochain.

De concert avec leurs alliés notamment du Front Patriotique de Résistance, Abdoulaye Wade décline un plan d’actions en trois phase : « la première va de ce jour au 23 février, date de la fin de la campagne électorale, la seconde le 24 février et la troisième après le 24 février » explique le fondateur du Parti Démocratique Sénégalais. L’ancien Président du Sénégal ne veut « ni se rapprocher de Macky Sall ni soutenir un quelconque candidat, mais s’inscrit dans une dynamique de résistance populaire». Dans sa communication, le pape du Sopi appelle le peuple à refuser le « coup de force » que le président actuel veut lui imposer.

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Celui qui s’est opposé à Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf (27ans) promet d’aller jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce que « Macky Sall décide de négocier pour non seulement revoir le code électoral en y extirpant les modifications qui portent la marque du président actuel, mais aussi remettre les cartes d’électeurs aux ayants-droit ». Ce n’est pas tout, l’économiste et avocat souhaite que « des lois comme celle portant l’instauration du parrainage soient retirées. » Macky Sall a freiné la marche du Sénégal vers la démocratie et celle du peuple Sénégalais vers le progrès». Pour Abdoulaye Wade « cette présidentielle n’est rien d’autre, de la part de Macky Sall, qu’un instrument de confiscation du pouvoir».  D’où sa volonté « de ne point y participer, mieux, d’en bloquer la tenue». Abdoulaye Wade n’a pas donné de consigne de vote, mais a laissé le choix à ses militants de se déterminer parmi les candidats de l’opposition qui sont en lice.

Une réponse

  1. Avatar de aziz
    aziz

    Nous sommes tous africains…certes…mais nos moeurs politiques..dues à certaines contingences endogènes..nous différencient fondamentalement..

    Quelles seront les réactions..les états d’esprits des beninois…si.. kérékou,ou yayi,ou soglo…déclarent…qu’en dehors de l’un de leurs fils…le benin ne peut etre dirigé par personne.

    Le concept..de dévolution monarchique de wade…est énervant..

    Donc toute sa lutte contre senghor,diouf…se résumait à sa personne…et à sa faille biologique..

    Pour lui..tous les cadres du pds…sont des ouvriers,de tacherons…qui en échange..de quelques biscuits…doivent chanter sa gloire…et celle de son fils

    Quelle conception…de la république…?

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