Fake news en Afrique : les mesures de Facebook pour protéger les élections

Plusieurs élections vont se dérouler sur le continent africain cette année. Pour protéger ces consultations populaires de possibles interférences étrangères et des Fake News, Facebook a pensé une stratégie dévoilée par Akua Gyekye, responsable de la politique publique du réseau social en Afrique.

« Avec plusieurs élections à venir en Afrique nous souhaitons partager une mise à jour sur notre travail pour réduire la propagation des informations erronées, protéger l’intégrité des élections et soutenir l’engagement civique sur tout le continent. Nous avons consacré des ressources sans précédent à ces efforts au niveau mondial et notre travail à travers l’Afrique se concentre sur huit domaines clés » a écrit Mme Gyekye sur le newroom de Facebook. Le premier domaine clé, c’est la lutte contre les  fausses nouvelles ( fakenews).

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Collaboration avec les vérificateurs de faits

Pour mener avec succès ce combat, Facebook s’est associé avec les vérificateurs des faits dans des pays comme le Nigéria (Dubawa), l’Afrique du Sud, le Kenya (Pesa Check), le Cameroun et le Sénégal. Le réseau social collabore également avec  l’Agence France Presse (AFP) et Africa Check , la première organisation indépendante de vérification des faits en Afrique. Grâce à ces groupes, le réseau de Mark Zuckerberg va évaluer l’exactitude des nouvelles partagées par les utilisateurs. Lorsqu’ils indiquent que ces informations sont  fausses, Facebook réduit leur diffusion dans le fil d’actualité pour que le maximum de personnes ne puisse pas les voir.

« Nous montrons également les articles connexes des vérificateurs de faits pour plus de contexte et informons les utilisateurs si une histoire qu’ils ont partagée est considérée comme fausse » informe Akua Gyekye. De plus, au Nigéria, WhatsApp collabore avec Africa Check et CrossCheck Nigéria pour permettre aux utilisateurs de poser des questions sur les rumeurs potentielles qu’ils ont reçues via la plateforme.

Les autres domaines clés

Au nombre des autres domaines clés, il y a le renforcement de l’alphabétisation numérique et l’aide aux gens pour qu’ils soient à même de détecter les fausses nouvelles, les échanges avec les partis politiques sur la sécurité, la promotion de l’engagement civique, la transparence dans les publicités politiques (en bloquant les publicités de propagande venant de l’étranger) , la formation des journalistes, la suppression proactive de comptes d’emprunt d’identité et les partenariats avec des ONG et la société civile.

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