Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont libres mais sous conditions. La chambre d’appel de la Cour pénal Internationale qui statuait sur leur remise en liberté ce vendredi matin a soumis leur libération à certaines conditions. « La Chambre d’appel a décidé à l’unanimité l’ajout d’un ensemble de conditions qui assortissent la mise en liberté » a déclaré Chile Eboe-Osuji, juge président de la CPI.Au nombre de ces conditions: l’obligation pour les deux hommes de s’installer dans un pays membre de la juridiction internationale.
La Belgique serait prête à accueillir Gbagbo
Pour le porte parole de la Cour Fadi el Abdallah il faut identifier un Etat qui sera prêt à respecter les conditions établies par les juges. Selon des sources concordantes, la Belgique serait prête à accueillir Gbagbo.Sa seconde femme et l’un de ses enfants vivent dans le pays.Les juges ont opté pour cette libération sous conditions à cause d’un éventuel procès en appel contre les deux ivoiriens. Selon Bernard Houdin, qui se confiait à Jeune Afrique, c’est une étape avant une libération totale de Laurent Gbagbo et son retour à Abidjan.
« Je n’ai jamais douté qu’il serait libéré, je n’ai jamais douté que ce procès se finirait ainsi, ni du rôle futur qu’il jouera en Côte d’Ivoire » a-t-il ajouté.Il faut dire que les conditions imposées par la Cour sont pour protéger l’intégrité du processus judiciaire. C’est en tout cas ce qu’affirme la juridiction internationale qui informe qu’un « jugement écrit énonçant ces conditions sera rendu disponible plus tard dans la journée ». Pour rappel Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient poursuivis pour crime contre l’humanité. Ils ont été acquittés le 15 janvier 2019.
Laisser un commentaire