La grogne sociale qui sévit actuellement en France à des répercussions dans plusieurs domaines de la société. Le mouvement des gilets jaunes a mis en lumière tout le ras bol des français vis-à -vis des élites politiques. Ce climat lourd a aussi réveillé de vieux démons. En effet, depuis quelques jours, on assiste fréquemment à des actes antisémites en France. Selon l’ancien Premier ministre Manuel Valls, le pouvoir exécutif aurait dû montrer plus de fermeté dès le début de la contestation sociale. Manuel Valls, qui s’est retiré de la vie politique française et qui postule désormais pour les fonctions de maire de la ville de Barcelone en Espagne, était présent ce mercredi au dîner annuel du conseil représentatif des organisations juives de France (Crif). C’était l’occasion pour l’ancien locataire de Matignon de s’exprimer sur la multiplication des actes antisémites en France et sur le mouvement des gilets jaunes. Il a livré ses opinions ce jeudi sur les ondes de RTL.
Plus de fermeté
Manuel Valls a indiqué qu’il n’est pas surpris par la recrudescence des actes antisémites en France. Selon lui, c’est la résultante de la forte détérioration du climat social. Quand on lui demande s’il fallait interdire dès le début les manifestations des Gilets jaunes, sa réponse est sans ambages . « Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations (…) Il faut défendre cette démocratie. Il ne faut pas céder face à la foule » estime l’ancien premier ministre .
Le leader politique s’est ensuite insurgé contre les violences subies par la communauté juive de France et n’a pas oublié de rappeler ceci: « Sans les Juifs de France, la France n’est plus la France » Manuel Valls a par ailleurs critiqué le manque de poigne du pouvoir central, il estime que des sanctions exemplaires doivent être prises à l’encontre de ceux qui commettent les actes antisémites.
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