Nouvelles tensions entre la Chine et la Norvège ? En effet, il y a quelques jours, la Norvège a dévoilé son rapport annuel sur la sécurité intérieure. Dans ce dernier, la Russie y est présentée comme étant la menace la plus importante pour ses intérêts et ses entreprises, tandis que la Chine elle, y est présentée comme potentiellement de même nature.
La Chine répond aux accusations norvégiennes
Dans les faits, des tentatives d’intrusions dans les serveurs informatiques des grosses sociétés norvégiennes sont particulièrement craintes par les services de renseignements. Face à ces révélations, Pékin est monté au créneau, estimant que la Chine ne présentait absolument « aucune menace pour la sécurité de la Norvège ». Selon l’ambassade chinoise à Oslo, ces accusations, « purement hypothétiques » sont tout simplement ridicules.
La Norvège de son côté, persiste et signe, avec notamment le géant chinois Huawei dans son viseur. De nombreux pays sont relativement méfiants à l’égard de la société chinoise. Certains gouvernements et experts estiment par exemple que les autorités chinoises pourraient utiliser à mauvais escient les technologies développées par ce géant de la téléphonie et de l’informatique. Une proximité entreprise-gouvernement qui pose de gros problèmes au niveau éthique, selon Benedicte Bjoernland, la chef du PST, le service des renseignements norvégiens.
Le développement 5G Huawei, remis en question ?
Selon cette dernière, les utilisateurs, de manière générale, devraient avoir le droit d’être mis au courant de cette relation et des possibles récupérations. Aujourd’hui, la Norvège envisagerait carrément de rejoindre certains pays occidentaux qui souhaitent exclure Huawei du prochain déploiement des réseaux 5G à travers leurs territoires. Problème ? Huawei est lié à Telenor, l’opérateur public norvégien, après qu’un partenariat ait été signé en 2009. À l’époque, ce contrat avait permis au géant Chinois de débuter et développer ses activités à l’international.
Huawei, mal perçu aux États-Unis
Huawei est également entré dans le viseur de nombreux observateurs il y a quelques semaines, lorsque Meng Wanzhou, directrice financière de la société, a été arrêtée du côté de Vancouver, au Canada. Celle-ci est accusée par les États-Unis d’avoir continué à travailler avec Téhéran et l’Iran dans sa globalité, et ce, malgré les sanctions américaines. Libérée sous caution, celle-ci reste sous le coup d’une extradition qui la pousserait à être jugée du côté du pays de l’Oncle Sam.
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