La CPI a donc tranché, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont reçu une autorisation de libération conditionnelle. Une décision qui s’explique par le fait que la procureure de la République puisse toujours faire appel de l’acquittement prononcé. Toutefois, cette conditionnelle sera soumise à des mesures relativement restrictives.
Gbagbo ira en Belgique, quid de Blé Goudé ?
S’il apparaît encore difficile de savoir où pourront résider les deux hommes, la Belgique semble tenir la corde. La raison ? La diaspora ivoirienne n’est pas très présente, ce qui limite les risques de troubles et autres manifestations. De plus, la seconde femme de Gbagbo y réside en compagnie de leur fils.
D’ailleurs, le processus de libération conditionnelle semble avoir été enclenché, Gbagbo et Blé Goudé ayant d’ores et déjà quitté leur cellule avant d’être remis aux autorités néerlandaises, qui s’occuperont d’eux en attendant d’en savoir plus sur les modalités de leur transfert.
Selon les premières informations, un accord de principe reste à être signé concernant tous les partis. L’idée ? Que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé – qui devrait lui, ne pas se rendre en Belgique – s’engagent à respecter leurs conditions de libération conditionnelle, et ce, peu importe où ils se trouveront. Parmi ces obligations ? Ne pas quitter sa future commune de résidence, se présenter aux forces de l’ordre une fois par semaine ou ne faire aucune déclaration à la presse.
La Suède, acceptera-t-elle ?
Charles Blé Goudé lui, pourrait bien se rendre du côté de la Suède. En effet, la Belgique ayant refusé d’accueillir le leader des Jeunes patriotes, la CPI a entamé des négociations avec plusieurs États européens. L’un des critères facilitant le transfert d’un résident étant celui du rapprochement familial, la Cour pénale internationale se serait donc tournée vers Stockholm, la sœur du prévenu y habitant. Les lieux de résidence des deux hommes ne seront toutefois pas dévoilés, tout dérapage étant bien évidemment mal venu.
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