Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines, encore du chemin et du travail avant 2030

Chaque 6 février, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines qui constituent des violations des droits fondamentaux des femmes et des filles.

Pour les défenseurs des droits humains, les Mutilations Génitales Féminines violent les droits des femmes et des filles à « la santé sexuelle et reproductive, à la sécurité et à l’intégrité physique, le droit d’être à l’abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles ». Un rapport intitulé « Intensification de l’action mondiale visant à éliminer les Mutilations Génitales Féminines » a été publié en 2018 par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations même sur le fléau.

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Pour cet édition, « Dysturb », une exposition intitulée « 68 millions de filles en danger » organisée au siège des Nations Unies à New York par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) du 6 février au 25mars 2019 célèbre les succès remportés au cours des dernières décennies dans la lutte internationale pour l’abandon des Mutilation génitales Féminines avec comme objectif, sensibiliser et d’encourager les actions contre les Mutilations Génitales Féminines pour son éradication, 2030 reste l’échéance dans la lutte contre ce fléau.

Au Sénégal, la prévalence nationale des Mutilations Génétiques Féminines est mitigée (inexistantes chez certains groupes ethniques là où une majorité de femmes s’adonnent à de telles pratiques (Poular, Diola, Soninké, Mandingue). Un tel acte n’est pas sans complications sanitaires et médicales, d’où la lutte pour l’éradication de telles pratiques.

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