Le très médiatisé ministre de l’économie nigérienne vient d’être remercié ; c’est qu’aurait annoncé ce jeudi la presse nationale. Une démission pour le moins inattendue, puisque Hassoumi Massaoudou, semblait être parmi les favoris de la liste des candidats potentiels du parti Présidentiel ; le président Issifou étant à son dernier mandat.
Un péche de vanité
Hassoumi Massaoudou, selon la presse internationale citant des sources proches du pouvoir nigérien, devrait son limogeage à sa déclaration comme candidat aux prochaines joutes présidentielle en 2021, sans l’approbation de son Parti Politique, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS). Un péché de vanité, que les instances dirigeantes auraient jugé de bon droit de punir de manière exemplaire. « si chacun se lève pour dire qu’il est candidat, il n’y aura plus de parti politique » commentait un membre du bureau politique au média international.
Crime de lèse-majesté
Mais selon, certains observateurs au Niger, ce renvoi d’une violence inouïe, un remaniement express pour sa seule radiation, serait la manifestation d’une exaspération longtemps contenue. Le virevoltant ministre, se faisant un peu trop médiatisé de l’avis de la direction du Parti, qui elle privilégiait la discrétion. Une discrétion dont le ministre avait manqué notamment lors de sa sortie très médiatisée pour la défense du franc CFA attaquée par le ministre le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio.
Une défense inopportune aux relents de lèse-majesté puisque de par sa position dans l’appareil étatique Massaoudou, ne pouvait ignorer, la position de son Chef, Issoufou qui militait et s’activait grandement pour l’avènement d’une ‘’monnaie d’une monnaie unique ouest-africaine ‘’.
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