Samedi 23 février devrait se tenir normalement le premier tour du scrutin présidentiel au Nigeria. Le vote aurait dû avoir lieu le weekend dernier, mais à cause de certaines contraintes, la commission électorale avait décidé de reporter le vote. Le report du scrutin avait plongé le pays dans une certaine confusion et des violences avaient été enregistrées.
Durant quelques jours, le climat était très lourd, les sympathisants des deux principaux favoris au fauteuil présidentiel, Muhammudu Buhari et Atiku Abubakar se livrent une féroce guerre des mots. Pour calmer les esprits, le président de la commission électorale nigériane avait indiqué que tout serait prêt pour le 23 février et que le peuple nigérian allait pouvoir désigner son nouveau chef d’État.
Buhari interpelle la classe politique
Face cette crispation qui règne dans son pays, le président sortant Muhammudu Buhari a tiré la sonnette d’alarme par rapport à un fait embarrassant pour l’image du géant d’Afrique. Buhari a exprimé son anxiété face à la circulation d’importantes sommes d’argent en monnaies étrangères à travers tout le pays à moins de 24 heures du scrutin présidentiel.
Face à ce constat, le chef d’Etat a appelé l’ensemble des hommes politiques à se détourner de certaines pratiques et à privilégier l’intérêt supérieur de la nation.Selon Buhari, certaines personnalités politiques qui veulent coûte que coûte le pouvoir, se livrent à des pratiques pas du tout catholiques et enfreignent des lois comme ceux portant sur le blanchiment d’argent. Le dirigeant nigérian a tenu à féliciter le travail de la Commission des crimes économiques et financiers pour avoir réussi à tracer les flux suspects d’argent notamment en millions de dollars américain.
Laisser un commentaire