Au Bénin, les leaders des partis de l’opposition fulminent parce qu’ils n’ont pas obtenu les certificats de conformité. Pour l’avocat Jacques Migan, interrogé par le journal Le Matinal, l’opposition doit s’en prendre à elle-même.« Quand vous prenez les Forces Cauris pour un Bénin Emergent, les responsables ont agi avec beaucoup de légèreté. Ils ont été victimes de leurs propres turpitudes » estime l’ancien bâtonnier.
Il pense aussi que cette formation politique n’a pas lu les textes sur la charte des partis . Pour lui, les FCBE auraient dû organiser un congrès constitutif et non un congrès de mise en conformité quand la question de la mise en conformité des partis avec la nouvelle charte s’est posée. « Le congrès constitutif les aurait amenés à dissoudre les anciens partis parce que c’était plusieurs mouvements et formations politiques qui ont créé les Forces cauris pour un Bénin Emergent. Mais ils ont maintenu en l’état d’une part les statuts qui n’étaient pas signés, le règlement intérieur qui n’était pas signé et ils ont produit tout simplement un procès-verbal disant qu’ils sont à jour en allant chercher de nouveaux membres » détaille l’avocat.
Le cas de Restaurer l’Espoir est grave
L’homme de droit voit également des défaillances au niveau des membres fondateurs du parti. En ce qui concerne l’Union sociale libérale (Usl), Me Migan pense que les responsables auraient dû dissoudre également le parti pour se conformer aux textes. Quant à Restaurer l’Espoir, les irrégularités sont plus graves estime l’ancien bâtonnier. Le parti de Candide Azannai a selon lui, fait adhérer ou pris comme membres fondateurs des mineurs. « C’est grave pour des gens qui nous gouvernent » déplore l’avocat qui rappelle que la formation politique a aussi le même problème en ce qui concerne les membres fondateurs.
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