Le président américain Donald Trump veut construire un mur à la frontière mexicaine pour lutter contre l’immigration illégale. Mais les démocrates qui contrôlent la Chambre des Représentants ne lui ont pas permis de réunir l’argent nécessaire pour l’érection de ce mur. il y a quelques jours le chef de la Maison Blanche a décrété l’état d’urgence nationale aux frontières. Une mesure spéciale lui permettant de passer outre le veto des démocrates ou le cas échéant, à forcer la main au congrès.
Un veto républicain
Seulement, la résistance ne vient pas toujours du camp adverse. Dans une interview accordée à un média national, le sénateur républicain Thom Tillis de l’Etat de la Caroline du Nord a indiqué qu’il n’y avait aucune « honnêteté intellectuelle » à trouver une raison pour justifier un acte .
« En tant que sénateur américain, je ne peux pas justifier de donner à l’exécutif plus de moyens de contourner le Congrès. En tant que conservateur, je ne peux souscrire à un précédent que je sais que les futurs présidents de gauche vont exploiter pour faire avancer des politiques radicales qui vont porter atteinte aux libertés économiques et individuelles » a t-il déclaré, précisant qu’il voterait en faveur d’une résolution contre la déclaration d’urgence nationale.
Une motion inédite
Selon la presse américaine, cette résolution si elle réunissait les votes nécessaires pourrait envisager de tenter une procédure en annulation de la déclaration d’urgence du président. Mais pour cela elle devait en plus de tous les votes démocrates, réunir 04 votes républicains. Deux avaient déjà été acquis. Celui des sénateurs, Susan Collins représentante de l’Etat du Maine et Lisa Murkowski, de l’Alaska. En plus de celui de Tillis, plus qu’une seule voix reste à trouver.
Laisser un commentaire