Les députés du Bénin sont appelés ce 11 février 2019, à se pencher sur une demande de ratification de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV). Laquelle convention n’est pas favorable à l’agriculture béninoise selon des acteurs agricoles qui en donnent l’alerte et appellent à une mobilisation nationale contre son vote.
Pour les acteurs du secteur agricole du Bénin, les députés ne doivent pas voter cette loi. Ils appellent l’Assemblée nationale à être responsable. Dans une note d’alerte, SYNERGIE PAYSANNE informe qu’«il s’agit d’une de loi favorable à la privatisation et au brevetage de nos semences paysannes par des multinationales et les individus les plus nantis». Cette loi, prévient la structure, va conduire à la perte des droits et libertés de choix des paysans et paysannes du Bénin sur leurs propres semences, les rendant ainsi dépendants des détenteurs des brevets sur leurs semences.
Une manière de légaliser l’introduction des OGM
Ce sera en violation de la « Déclaration des Nations Unies sur les droit des paysans et des autres personnes travaillant dans le monde rural » que le Bénin a adoptée le 17 décembre 2018. « Une déclaration dont les dispositions, en particulier celles de l’article 19 à la page 16 sont contraires à cette loi – UPOV 1991, ndlr- que nos députés s’apprêtent à voter », précise SYNERGIE PAYSANNE. Egalement, elle indique que l’adhésion du Bénin à l’UPOV 1991 sera une manière d’accepter et de légaliser l’introduction des OGM dans le pays.
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