Le président Nigérian Muhamadu Buhari à seulement 15 jours des prochaines joutes électorales pour la présidence du pays, se fait prendre à partie par l’opposition qui le déclare plutôt péremptoirement, inapte à la fonction. Les récents problèmes de santé, représenteraient selon La coalition des partis politiques unis (CUPP), une coalition de partis de l’opposition ; un argument suffisamment raisonnable pour le décourager à se représenter pour un second mandat.
Buhari physiquement déficient
Il est vrai que le président Nigérian semble avoir la santé plutôt frileuse. Depuis son accession à la magistrature suprême du Nigéria en 2015, le président Buhari aurait passé une bonne partie de son mandat à se faire hospitaliser. Janvier, Février, Mars 2017 à Londres pour des soins intensifs, et en Juillet pour des contrôles, l’obligeant à manquer plusieurs conseils de ministres dirigés par son vice-Président Yemi Osinbajo.
Depuis le président Buhari, a voulu taire les rumeurs en s’activant sur des fronts multiples, de la lutte contre Boko Haram au dossier de corruptions incriminants des membres de sa propre administration. Mais de récentes scènes de défaillances du président, notamment selon la presse, un quasi effondrement lors de sa récente visite de campagne à Lokoja dans l’État de Kogi, et à Kaduna lors d’un de ses rassemblements de campagne seulement quelque jours après Kogi ; n’auraient que conforté l’opposition et certains membres de la société civile dans leur conviction.
Reconnaitre Buhari comme inapte à diriger
Pour L’opposition les multiples déplacements à l’étranger, n’ont en rien amélioré la santé du président. La coalition des partis politiques unis (CUPP), dans un communiqué ce jeudi par la presse nigériane, demandait le retrait pur et simple de la candidature de Buhari de la liste des concurrents du 16 Février prochain .
« Afin de sauver cette grande nation du désastre qui s’ensuivra si le président Buhari est réélu, les partis politiques de l’opposition ont donc intenté un procès en justice pour le déclarer inapte à se présenter aux élections de 2019 en raison de son instabilité mentale (…) Nous demandons également à la Cour une ordonnance interdisant au président Muhammadu Buhari de concourir à l’élection au poste de président de la République fédérale du Nigéria, ainsi qu’une injonction interdisant à l’INEC de reconnaître sa candidature » lisait en substance Ikenga Imo Ugochinyere, premier porte-parole de la Coalition.
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