Le 24 février c’était le jour de vote au Sénégal, les populations se sont rendus dans les urnes pour désigner leur nouveau président de la République. Pour ce scrutin présidentiel, trois candidats sortent du lot, il s’agit du président sortant, Macky Sall, de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et du jeune député Ousmane Sonko, qui représente la nouvelle génération porteur d’idées nouvelles.
Le Sénégal est montré en exemple dans la zone ouest-africaine pour la vitalité de sa démocratie. Depuis que le pays de la Teranga est indépendant, le pouvoir s’est toujours transmis démocratiquement et il y a eu plusieurs alternances à la tête du pays. En ce qui concerne l’élection présidentielle du 24 février, le climat est assez particulier.
Le premier ministre jette un pavé dans la marre
De nombreux analystes de la scène politique sénégalaise estime que ce scrutin, risque d’être une formalité pour Macky Sall car ce dernier n’a pas à affronter de véritable poids lourd du paysage politique sénégalais. On peut notamment citer l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall et Karim Wade. Idrissa Seck et Ousmane Sonko sont les seuls à pouvoir inquiéter Macky Sall. Il faut donc dire que l’entourage du président sénégalais est très confiant quant à l’issue du scrutin.
Pour le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, c’est tout bon, lors d’une réunion au siège de la majorité présidentielle, il a indiqué que Macky Sall est le grand vainqueur de la présidentielle avec 57 % des voix. « Les résultats nous permettent de dire qu’il nous faut féliciter le président Macky Sall pour sa réélection » dira le chef du gouvernement sénégalais.
Peu avant la déclaration de Monsieur Dionne, l’opposition avait tenu à avertir contre toute proclamation précoce de victoire de la part du pouvoir en place. Ousmane Sonko avait notamment déclaré: » Dans l’état actuel du dépouillement, aucun candidat, je dis bien aucun candidat, moi y compris, ne peut se proclamer vainqueur de l’élection présidentielle. »
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