Depuis quelques jours, l’Inde et le Pakistan font grimper la tension au niveau de la région du Cachemire. En effet, l’armée indienne a récemment affirmé avoir mené une opération de contre-terrorisme au Pakistan, visant un camp d’entraînement du groupe islamiste, Jaish-e-Mohammed. Quelques jours auparavant, le JeM avait revendiqué un attentat-suicide dans cette même région.
Une situation face à laquelle les États-Unis ont décidé de réagir. En effet, Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine a appelé les deux états nucléaires à la retenue, affirmant en outre que l’opération indienne, en tant qu’opération « de contre-terrorisme » était nécessaire. De fait, ce dernier a invité Islamabad à faire en sorte d’éradiquer toute forme terroriste sur son sol. Une sortie qui a fait jaser, notamment du côté du Pakistan.
Washington aurait « enhardi » l’Inde
En effet, l’ambassadeur pakistanais à Washington a estimé que cette prise de position américaine n’avait servi qu’à enhardir les autorités indiennes qui, de fait, ont estimé avoir reçu l’appuie Américain dans leur démarche. « Cela a été interprété et compris comme une approbation de la position indienne et c’est ce qui les a enhardis encore davantage », a ainsi confirmé Asad Majeed Khan, visiblement touché par la situation.
Le Pakistan, proche de la Chine
Toutefois, ce dernier a confirmé que les États-Unis avaient un rôle majeur à jouer dans la désescalade. Une déclaration inattendue, surtout quand on sait qu’Islamabad entretient des relations plutôt tendues avec Washington, le Pakistan se rapprochant de la Chine au niveau diplomatique. Une proximité qui pourrait d’ailleurs pousser les États-Unis à soutenir une partie plus que l’autre.
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