Paul Manafort, aurait-il menti ? C’est en tout cas ce qu’estime la justice. En effet, ce dernier serait sous le coup d’une peine relativement lourde, la justice ayant estimé qu’il avait effectivement violé son accord de « plaider coupable » en n’hésitant pas à mentir aux agents du FBI. Déjà reconnu coupable de malversations financières, ce dernier risque gros.
Paul Manafort n’aurait pas respecté son accord
Personnage clé de l’affaire portant sur la possible ingérence russe à l’occasion de la campagne présidentielle de 2016, Paul Manafort est l’homme qui aura dirigé d’une main de maître toutes les équipes du président Trump entre les mois de juin et août 2016. Il sera reconnu coupable près de deux ans après, d’avoir tenté de cacher divers échanges qu’il a pu entretenir avec l’ambassadeur russe à Washington, quelques temps avant l’investiture officielle de son supérieur.
Les résultats de l’enquête eux, ont été sans appel et face à la menace des charges, Manafort a joué la sécurité. Résultat, ce dernier a confirmé vouloir plaider coupable, un accord lui permettant de n’écoper « que » de 10 ans de prison. Pour se faire, il devra collaborer avec les agents du FBI, chose qu’il fera à moitié puisque le voilà désormais accusé d’avoir délibérément violé cet accord. En effet, la justice estime que Manafort aurait menti, et ce de manière « intentionnelle », aux enquêteurs concernant ses relations avec Konstantin Kilimnik, ancien associé lié aux services de renseignements de Moscou
Le procureur Mueller doit réfléchir à une sanction
Un second mensonge qui agace fortement la justice américaine. En effet, au début de l’enquête, Manafort aurait menti sur un versement effectué à un cabinet d’avocats. Résultat, l’accord passé avec la justice américaine semble caduque et n’a pas été respecté. Si l’équipe du procureur Mueller, en charge de l’affaire venait à confirmer ce constat, la peine encourue pourrait largement dépasser les 10 ans. Réponse dans les prochains jours.
