Le président vénézuélien avait été clair, avec la communauté internationale et les USA en premier ; il n’y avait pas selon lui, de crise humanitaire au Vénézuela. Une assertion qui avait fait suite à la tentative des USA de faire parvenir des vivres aux populations vénézuélienne via la Colombie, il y a quelques jours. Pour Maduro, ces aides de la part des USA ne cachaient qu’une volonté de déstabilisation de son régime.
Le Brésil en renfort pour l’aide humanitaire
Ce mardi, le brésil, état voisin du Vénézuela annonçait son intention, de faire parvenir une aide humanitaire via sa bourgade de Pacaraima. Le porte-parole de la présidence, le général Otávio Régo Barros déclarait que « des vivres et des médicaments seraient disponibles dans la ville frontalière de Pacaraima ». Avec la précision supplémentaire que ceux-ci « seraient transportés dans des camions vénézuéliens conduits par des Vénézuéliens » le tout sous la supervision du « gouvernement du président intérimaire Juan Guaidó » et la collaboration des USA.
Un défi frontal au régime Maduro et à son blocus. Surtout que la ville dont il est question, Pacaraima, bien qu’en territoire brésilien, dépendrait selon la presse locale, du Vénézuela pour son électricité et son approvisionnement en carburant. Par ailleurs, Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, aurait averti ce même mardi que l’armée était « déployée et en alerte le long des frontières pour éviter toute violation de l’intégrité territoriale » ; précisant que toute tentative d’imposer un nouveau gouvernement allait se faire sur des « cadavres ».
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