La polémique aura duré toute la journée. En effet, un compte Twitter spécialisé dans les messages supprimés s’est permis de rappeler le message envoyé par Alain Bizeul, directeur marketing de la marque Nocibé, à l’attention de Yassine Bellatar, humoriste et animateur radio-télévision, lorsque ce dernier a confirmé sa volonté de quitter la chaîne LCI.
« Bon débarras pourriture d’islamiste », a-t-il ainsi écrit, visiblement heureux de ce départ. Des propos qui ont continué quelques instants plus tard lorsqu’il s’en prendra à un internaute, qu’il accusera d’être un « putain d’Arabe d’islamiste de merde ». Sous le feu des projecteurs, la firme a alors tenté d’éteindre l’incendie via un premier message au cours duquel elle affirmait que ce poste n’engageait que les opinions personnelles de Bizeul et que la marque n’était, en rien, engagée dans ces propos.
Nocibé, la réaction qui dérange
Toutefois, les nombreuses critiques et autres appels au boycott ont poussé Nocibé à prendre des mesures concrètes, la firme annonçant la suspension de son dirigeant. Il faut dire que le bad buzz aura été réel, puisque de nombreux messages ont fleuri sur le net, messages via lesquels les internautes exprimaient leur mécontentement et surtout, leur surprise face au manque de réaction de la firme. Alain Bizeul lui, a été pointé du doigt pour son manque de tact et surtout, pour avoir tenté d’étouffer l’affaire. Ses messages datent effectivement du 19 février dernier.
Bizeul, une tentative de cacher son erreur
Entre temps, l’ancien directeur marketing a décidé de passer son compte en mode privé, changeant également son alias, en @ALAIN_BESTOF. Une décision qui a bien failli fonctionner puisqu’ils ont été des centaines à croire au fake, avant de finalement se rendre compte que tout avait bien été modifié, au même titre que la biographie. Dans celle-ci, Alain Bizeul assurait être « fier d’être Français », ajoutant ensuite que ses tweets n’engageaient que lui. Une manière de dédouaner Nocibé, qui bien malgré elle, s’est retrouvé embarquée dans une sale histoire.
L’affaire Decathlon en préambule
Une affaire qui intervient quelques jours seulement après le tollé provoqué par la décision de Decathlon de proposer à la vente un hijab de running pour les femmes voilées. Accusé de favoriser « l’islamisation » Decathlon a été obligé d’annoncer l’arrêt de sa campagne et la non-commercialisation de son produit. Pointé du doigt, critiqué, visé par une possible campagne de Boycott, la maque française n’était pas prête à affronter un tel buzz.
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