Les députés se sont retrouvés une fois encore à l’Assemblée nationale ce jeudi 28 mars 2019 pour la recherche de consensus face au blocage né de l’application de la nouvelle charte des partis politiques et du nouveau code électoral, dans le cadre des législatives 2019. Après plusieurs heures de débats, ils sont repartis vers 22 heures sans cette solution.
L’examen des deux propositions de lois dérogatoires, modificatives et complétives de la charte et du code, seul point inscrit à l’ordre du jour de la plénière, n’a pas été effectif. Les députés ont juste pris acte du rapport déposé, lundi 25 mars dernier, par la commission des lois sur l’étude de ces deux propositions.
Echec
Il faut rappeler que la commission a décidé purement et simplement de renvoyer les deux textes à la plénière sans les avoirs étudier. Ceci, sous prétexte qu’il y a un «défaut manifeste de consensus». La plénière de ce jeudi en a pris acte et décidé de ranger ce rapport et les deux textes proposés. «Tout ce qui est dedans est mis de côté» a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.
C’est là l’échec d’une première tentative de consensus au parlement. Au cours des débats qui ont précédé cette décision de la plénière de ce jeudi, chacun des deux tendances au parlement –majorité et minorité- a essayé d’attribuer le blocage de la marche vers le consensus au camp d’en face. Des deux côtés, il y a eu également, une disponibilité -du moins déclarée- à poursuivre les concertations pour retrouver ce consensus.
«Une dernière chance»
«La porte est ouverte. Il y a des solutions encore possibles» a retenu le président de l’Assemblée nationale des propos de ses collègues. Tout en émettant quelques doutes de la sincérité des uns et des autres, il propose qu’il y ait une nouvelle tentative. «Nous donnons une dernière chance aux belles paroles qui nous permettent de donner espoir à notre pays que nous évoluons vers un consensus».
Ce sera ce vendredi 29 mars 2019 avec de nouvelles propositions. «Nous essayerons d’introduire de nouveaux textes de proposition de loi» annonce Me Adrien Houngbédji. Il informe également qu’avant l’ouverture de la plénière à 11 heures, il recevra les présidents de groupe parlementaire pour faire le point des nouvelles propositions.
Si ces dernières obtiennent la signature de tous les bords, elles seront envoyées à la commission des lois puis en plénière dans la soirée. «Si on tombe d’aventure d’accord sur les nouvelles propositions de texte, on peut les voter le même jour» annonce le président de l’Assemblée nationale.
Houngbédji a voté les lois les yeux fermés. Et maintenant, voilà le résultat.
Il n’est pas qualifié pour gérer la sortie de crise.
Et pourtant, la solution est simple : utiliser pour les prochaines élections les dispositifs d’avant les lois scélérates de Talon et sa cliquaille de dépités godillots.
Il y a une certitude, point d’élection sans les partis de l’opposition.
Soit tout le monde va aux élection, ou le Bénin va faire l’expérience de la casse !!!
Et on verra par la suite qui est le plus fort. Si des gens refusent de discuter sur la base des principes claires de note constitution, on va essayer la méthode de la jungle. Et on verra si Patrice TALON en survivra.
sachons raison gardé . méfions-nous des politiciens. prions pour notre pays car on sait quand sa commence mais la fin non.
Commenter :Dieu bénisse le Bénin et que la justice, la paix, la vérité soit faites pour un Bénin meilleur.
Vous ne savez pas ce que vous dites, organiser les élections sans les autres. C’est à peine que vous verrez dix pour cent des électeurs sortir le jour du vote. Même les pro-Talon ne sortiront pas car cela n’aura aucun sens. Qu’ils ne dilapide nos sous mais tel serait leur décision, qu’on les nomme au conseil des ministres. Talon et les siens seront comptable demain de leur forfait contre notre démocratie.
Merci mon cher.
Ils peuvent faire un siècle avant de trouver le consensus,mais pas d’élections sans l’opposition.Le Bénin nous appartient tous et un seul individu ne peut pas nous tourmenter jusqu’à un tel point.De n’importe quoi dans le gouvernement de la rupture.
Commenter :je suis d’avis
Monsieur le président de l’assemblée nationale ,ne vous decouragez surtout pas. Les uns et les autres reviendront à la raison.
Pas de révision opportuniste de la constitution .Le peuple n’en veut pas.
Je suggère aussi au PR TALON de revoir sa troupe , ses députés du BR et UP pour qu’ils ne pensent surtout pas à leur intérêt personnel égoïste mais à celui de la Nation toute entière .
Mieux vaudra , une nomination des députés en conseil des ministres que de faire semblant d’organiser une élection s’ils persistent dans leur position.
je m’en fou il peut y avoir élections sans opposition ce n’est pas mon problème
Houngbedji a ouvert une boîte de pandore en mettant de côté le schéma proposé et paraphé par le comité paritaire composé du même nombre mouvance-opposition , sous prétexte que les représentants de l’opposition ont par la suite écrit pour dire qu’ils ne se reconnaissent pas dans le texte. Normal qu’il perde le contrôle du débat.
Trêve de plaisanterie.
Qu’on organise les élections sans eux et à bonne date.
Ils vont en souffrir, mais; rien ne se passera.
Tournons la page de cette pagaille.
Je passais
Le Plombier
Commenter : hahahaaaaaa…mon œil… élections sans l’opposition… même le chef de la rupture n’osera jamais porté de telle atteinte à notre démocratie !!!
C’est plutôt toi et nous autres innocents qui en souffrons plus les premiers, pas eux les politiciens. Compris??
C’est plutôt toi et nous autres innocents qui en souffrons plus les premiers, pas eux les politiciens. Compris??