En Algérie, les tensions autour de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika ne faiblissent pas. Âgé de 82 ans, au pouvoir depuis 1999, le président algérien s’accroche à ses envies de pouvoir et compte bien se présenter au prochain scrutin. Problème ? Ce dernier se trouve, aujourd’hui encore, du côté de Genève, où il se fait hospitaliser.
Toutefois, son état de santé serait stable, et même positif, selon son directeur de campagne qui a nié toute dégradation. Les examens menés depuis plusieurs jours sont bientôt terminés et c’est d’ici quelques heures que le chef de l’État pour repartir du côté d’Alger.« Son état de santé n’inspire aucune inquiétude », a assuré Abdelghani Zaalane au média El Khabar, contredisant de fait les rumeurs selon lesquelles le président Bouteflika faisait actuellement face à certaines défaillances.
Un président de plus en plus décrié par les Algériens
Victime d’un AVC en 2013, le président algérien se fait relativement discret depuis ce jour. Ayant du mal à se déplacer, ayant du mal à parler, le chef de l’État ne s’est pas adressé à ses concitoyens depuis maintenant près de six années. Cela ne l’empêche toutefois pas de vouloir briguer un nouveau mandat, qu’il n’envisage toutefois pas de mener à son terme. En effet, face à la gronde de la jeunesse, ce dernier a assuré que des élections anticipées seraient organisées avant que sa présidence aille à son terme, élections dont la date n’est pas encore connue.
Une candidature d’ores et déjà officielle
Entre-temps, son équipe a déposé sa candidature, officialisant donc sa nouvelle course à la présidence dont la finalité sera connue le 18 avril prochain. Une situation qui a agacé des milliers d’Algériens qui sont descendus dans les rues du pays mais également en France ou la communauté est très bien représentée. Du côté de Bouteflika, on assure toutefois que des milliers de personnes ont également accueilli favorablement cette nouvelle candidature, gage selon elles, de stabilité.
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