La semaine écoulée, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a rejeté les dossiers du PRD. Au nombre des irrégularités constatées et qui motivent ce rejet figure la non légalisation du certificat de nationalité de Charlemagne Honfo. Interrogé cet après-midi par Océan Fm, l’actuel maire de Sèmè-Kpodji assure que son document était bel et bien légalisé. « Le certificat de nationalité que j’ai déposé , voilà une copie encore légalisée. C’est depuis 2015 j’ai légalisé cette pièce et voilà encore des légalisations qui restent. J’en ai plus d’une dizaine encore à la maison » se défend-il. L’édile de Sèmè-kpodji pense sincèrement qu’il y a eu un dysfonctionnement au niveau de la Céna. De plus, comment peut-on douter de sa nationalité alors qu’il signe des documents administratifs en tant que maire, se demande t-il. L’ancien député du PRD estime que ses documents ont peut-être été manipulés.
Le document n’était pas légalisé
Du côté de la Céna on nie toute intention visant à causer du tort à une formation politique. Pour le président de l’institution Emmanuel Tiando, le document en question n’était pas légalisé. « Nous n’avons aucun intérêt à comploter contre un parti politique » ajoute-t-il. L’homme en profite pour rassurer sur l’inviolabilité des cantines contenant les dossiers des partis politiques à la Céna.
Selon ses explications, les cantines sont déposées dans le bureau de la vice-présidente de la commission électorale chargée de l’organisation des élections. Elle n’a pas accès aux clés. Celui qui les détient n’est autre que le commissaire Houngbédji qui n’a pas accès au bureau de la vice-présidente. Donc « qui aurait pu alors substituer les dossiers ? » s’interroge Emmanuel Tiando.
Il a réaffirmé la bonne foi de l’institution qu’il dirige affirmant toutefois qu’il ne peut pas empêcher « quelqu’un de dire que la Céna n’est pas crédible ».
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