L’ANC, l’African National Congress est au pouvoir depuis la fin de l’apartheid et tous les présidents de la Nation arc-en ciel depuis Nelson Mandela à Cyril Ramaphosa en passant par Jacob Zuma, sont issus de ses rangs. Cependant tous les régimes hormis dans une moindre mesure celui de Mandela, auraient été entachés par des scandales de corruption. Après Zuma, ce serait la filiation de Ramaphosa qui est mise sur la sellette.
Andile Ramaphosa reconnaît avoir été Naïf
Telle une malédiction, les scandales de corruption n’épargnerait personne au sein de la classe politique sud-africaine. Jacob Zuma alors à la tête du pays avait été obligé de remettre sa démission en 2018 suite à une gigantesque affaire de corruption ; celle des frères Gupta. Une affaire qui au passage avait également éclaboussé Duduzane Zuma, le fils du président pour avoir offert une gratification injustifiée à une personne en charge d’une fonction publique.
Ce mercredi, c’est Andile Ramaphosa, fils de l’actuel chef d’état sud-africain qui reconnaissait avoir été payé 140 000 USD par une entreprise confrontée à de nombreuses allégations de corruption. La ‘’Bosasa’’, aujourd’hui ‘’African Global Operations’’. Et si le président Ramaphosa avait déclaré avoir été informé de telles transactions, cette situation restait gênante pour celui là même, puisqu’il avait fait le pari d’endiguer la corruption des institutions étatiques. Le fils de Ramaphosa aurait donc été payé pour des services de consulting via sa société la ‘’Blue Crane Capital’’, une entreprise de services et de sécurité informatique.
Mais depuis que des dirigeants de la Bosasa, avaient reconnu sous serment avoir une longue pratique de pots de vin depuis le régime précédent ; M. Andile Ramaphosa reconnaissait que sa société avait fait preuve de légèreté dans le choix de ce commanditaire. « Avec le recul, il est maintenant clair que notre audit préalable était insuffisant compte tenu du rôle de mon père(…), Il s’agit d’une grave erreur de notre part » aurait-il déclaré à un média national.
