Dans une déclaration lue ce mardi 12 mars 2019 au siège du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) à Cotonou, l’opposition s’est prononcée sur certains rebondissements dans l’actualité politique au Bénin. Elle s’est intéressée entre autres, à la convocation de Me Adrien Houngbedji, par la Brigade criminelle.
Le Président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et Président de l’Assemblée Nationale aurait été convoqué au sujet de la provenance des documents dits confidentiels que son parti a produits devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son recours contre la CENA. «Il lui aurait été demandé de révéler la provenance desdits documents sans se préoccuper de ceux qui sont impliqués dans le faux» informe l’opposition.
Un faux »procès »
Pour les forces politiques de l’opposition, en l’occurrence les FCBE, la recherche des sources n’est pas le plus urgent après les preuves exhibées par le PRD. C’est une fuite devant une évidence, à les en croire. «A l’étape actuelle des choses, la Cour constitutionnelle a-t-elle besoin de rechercher la provenance des documents de preuve fournis par le PRD, ou plutôt l’authenticité desdites pièces ? Les membres de la CENA ont-ils réfuté ces documents ? N’ont-ils pas reconnu leurs signatures au bas desdits documents ?» s’interroge l’opposition.
SOS pour renforcer la CENA
Elle s’appuie sur les nouvelles révélations du PRD pour soutenir son inquiétude relative à la crédibilité de l’organe en charge de l’organisation des élections au Bénin. «Les révélations du PRD prouvent à suffisance que les groupes BR et UP n’ont jamais eu de dossiers à jour mais ont profité des traitements de faveur, à la limite de la tricherie et de la magouille» dénonce-t-elle dans sa déclaration. Rappelons que seuls les dossiers de ces deux blocs ont été retenus mardi 5 mars dernier par la CENA pour prendre part aux législatives 2019.
«Au vu de tout ce qui précède, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) n’est plus crédible pour conduire en toute impartialité le processus électoral dans notre pays» affirme l’opposition. Elle invite «toute la classe politique, la société civile et les partenaires au développement, à prendre à cœur ce problème en trouvant un mécanisme pour renforcer la CENA et veiller à la crédibilité des prochaines élections».
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