Un tribunal lyonnais a déclaré le 7 mars, que Monseigneur Barbarin, cardinal depuis 2003, serait coupable d’avoir omis de faire état d’allégations de sévices à l’égard de jeunes ‘’scouts’’ commis par un prêtre, Bernard Preynat, dans les années 1980 et 1990. Condamné à six mois de prison avec sursis, le cardinal Barbarin présentait lundi 18 mars, sa démission de sa fonction d’archevêque de Lyon au souverain pontife.
Trahison ! crie la Parole Libérée
Le pape opposait à la démission du Cardinal Barbarin une fin de non recevoir. Seulement, Barbarin, 68 ans, le plus haut dignitaire religieux français est maintenu à l’écart de la gestion de l’archidiocèse, lui permettant de nommer un vicaire général.
Pour l’Association, la Parole Libérée, et notamment pour l’un des ses membres fondateurs, François Devaux, ce refus du souverain pontife serait du « cléricalisme (…) de l’hypocrisie » et le pape lui-même ne serait pas meilleur que « judas » sinon pire parce que « La différence avec Judas, c’est qu’il n’avait pas de pouvoir contrairement au pape à qui il en reste un peu. ». Ces propos il les tenait ce Mercredi à un organe de presse de la place.
La Parole Libérée, née en décembre 2015 se veut un espace de d’expression et de soutien aux victimes des actes de pédophilie du père Bernard Preynat, et son objectif serait de faire ; « reconnaître les traumatismes que ces enfants ont subis et (…) lever le voile sur la responsabilité de l’Archevêché de Lyon qui n’a peut-être pas pris les mesures à la hauteur de la gravité des actes commis ».
Aussi alors que le Prélat de lui-même présentait sa démission au souverain pontife et que celui-ci refusait, l’on était en droit de se demander selon, François Devaux, si l’Église ne se dédirait du message qu’elle avait séculièrement véhiculé. « Ces hommes-là sont quand même des représentants du Christ !(…) S’il y a un Christ, je ne sais pas quel regard il peut porter sur cela ».
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