Voilà plusieurs semaines maintenant, que le président algérien, Abdelaziz Bouteflika est acculé par son peuple. L’Algérie connaît une crise socio-politique, depuis que Bouteflika avait annoncé son intention de briguer un 5e mandat à la tête de la présidence algérienne. Président de l’Algérie depuis 1999, le nonagénaire a vu son peuple se dresser contre son projet.
Vu la détermination des algériens et devant la perspective d’une dangereuse escalade, Bouteflika avait annoncé il y a quelques jours, son renoncement à briguer un 5e mandat. Il s’était engagé à céder le pouvoir à l’issue des prochaines élections, il a également mis en place une large concertation regroupant toutes les forces vives de la nation, dans l’optique de faire baisser la tension sociale.
Le Kremlin au chevet du pouvoir algérien
Cependant, malgré les propositions de Bouteflika, la rue algérienne continue de gronder et réclame désormais le départ du système politique en place. Face à l’intensification des manifestations contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika, la Russie, un partenaire sûr de l’Algérie a exprimé ses inquiétudes. Ramtane Lamamra, le nouveau ministre des affaires étrangères de l’Algérie était du côté de la Russie, où il a rencontré son homologue, Sergueï Lavrov.
Ce mardi, au cours d’une conférence de presse commune, Lamanra a indiqué que le président algérien a entendu les appels du peuple algérien. De son côté, Sergueï Lavrov a affirmé que le Kremlin soutient le pouvoir algérien, dans sa posture visant à dialoguer avec l’opposition. Face à la recrudescence des manifestations en Algérie, le chef de la diplomatie russe a exprimé ses inquiétudes et il a tenu à prévenir contre toutes tentatives de déstabilisation du pays.
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