Les temps sont compliqués pour le président Trump. En effet, depuis quelques jours, ce dernier doit faire face à de nombreuses critiques. Taclé par Michael Cohen, son avocat durant dix ans et pointé du doigt pour son sommet avec la Corée du Nord, qualifié de raté, Donald Trump semble avancer à reculons.
Cohen tout d’abord, a mis le feu aux poudres, qualifiant l’actuel pensionnaire de la Maison Blanche d’escroc, de raciste et de menteur. Un témoignage accablant qu’il a forcément suivi d’un œil attentif. « J’ai essayé de regarder tant que j’ai pu » a d’ailleurs confirmé le président, assurant cependant que son ancien ami et homme de confiance avait menti à 95%. Un entretien filmé et retransmis dans le monde entier qui l’a, semble-t-il, beaucoup fatigué. Le décalage horaire entre Washington et Hanoï n’aidant pas, le président Trump n’était visiblement pas au mieux de sa forme. « Ils auraient pu le faire deux jours plus tard ou la semaine prochaine, cela aurait été mieux. Ils auraient disposé de davantage de temps ».
Trump, taclé par Cohen, abandonné par Kim
Résultat, accablé du côté des États-Unis, Trump semblait compter sur son entretien avec Kim Jong-Un pour s’offrir une bouffée d’oxygène. Malheureusement pour lui, il est très vite apparu qu’aucun compromis n’allait être trouvé entre les deux hommes. D’ailleurs, le président américain l’a confirmé lors de son meeting presse d’après-réunion. Dans les clous, loin des grandes envolées dont il nous a habitué, Donald Trump n’affichait pas la mine des meilleurs jours, celle qu’il affichait en préambule de cette rencontre historique.
« Parfois, il faut savoir renoncer »
« Croyez-le si vous voulez, mais j’ai une relation fantastique avec pratiquement tous les leaders ». assurait-il, ajoutant au passage que Kim était un homme fantastique. Les papiers concernant un possible accord sur la dénucléarisation étaient d’ailleurs prêts à être signés et tout laissait penser que la situation allait enfin se débloquer. Toutefois, Kim Jong-Un, dans un ultime coup de poker, a tenté d’obtenir l’arrêt pur et simple de toutes les sanctions imposées à son pays. Une situation inacceptable pour le président américain, qui, dépité, a finalement assuré « parfois, il faut savoir renoncer ».
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