il y a quelques jours, une terrible fusillade a eu lieu à Christchurch en Nouvelle-Zélande. Cet ignoble acte fut l’oeuvre d’un extrémiste australien qui a ciblé deux mosquées de la ville. Le tireur fou a fait de nombreuses victimes dans les deux lieux de culte. L’attentat a profondément choqué toute la Nouvelle-Zélande. Toute la ville de Christchurch s’est mobilisée pour soutenir la communauté musulmane qui a été victime de cet acte barbare.
L’attentat de Christchurch a également résonné à l’international. De nombreux chefs d’Etat ont condamné la fusillade, la qualifiant de lâche et d’inhumain. L’attentat a aussi provoqué une crispation diplomatique entre la Turquie et l’Australie. L’Australie est le pays d’origine de l’homme qui a fait le carnage de Christchurch. Au cours d’un meeting dans l’Ouest de la Turquie, le président Recep Tayip Erdogan a indiqué que l’événement de Christchurch a été planifié et que l’attentat n’est pas l’œuvre d’un individu isolé. Le dirigeant turc a ensuite affirmé ce qui suit: « Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16.500 kilomètres d’ici ».
Des propos fracassants
Erdogan est allé plus loin dans les allusions en se basant sur des événements historiques, notamment la bataille des Dardanelles durant la Première Guerre mondiale. La bataille avait alors opposé l’Empire Ottoman (actuel Turquie) à la Grande-Bretagne et ses alliés (Australie, France). Les Ottomans furent les vainqueurs de cette bataille qui a fait des milliers de morts. En se basant sur cette référence de l’histoire, Recep Tayip Erdogan a déclaré que les australiens qui seront contre l’islam vont subir le même sort que les soldats australiens tués par l’armée ottomane lors de la bataille des Dardanelles. » Il y a un siècle, vos aïeux sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons ». Dira le dirigeant turc.
Réaction outrée de l’Australie
Les propos d’Erdogan ont provoqué la colère de l’Australie. Ce mercredi, le Premier ministre australien, Scott Morrison a indiqué que les déclarations du président turc étaient irréfléchies, ignobles et offensantes. Scott Morrison a exigé des excuses ou des clarifications de la part d’Ankara, sinon les relations entre les deux pays vont prendre un sérieux coup. « J’attendrai de voir ce que sera la réaction du gouvernement turc avant de décider d’autres mesures, mais je peux vous dire que toutes les options sont sur la table » déclarera Scott Morrison, très remonté.
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