Footballeurs ivoiriens bloqués en Ethiopie : les autorités ivoiriennes parlent de trafics humains

Alassane Ouattara

Le phénomène de l’immigration clandestine est un problème que les États africains peinent à contenir. Aujourd’hui, tout le continent est frappé par le fléau, mais il y a certaines zones de l’Afrique qui sont plus touchées que les autres. L’Afrique de l’Ouest fait partie de ces régions d’Afrique où l’immigration clandestine se fait à grande échelle sous le regard impuissant des dirigeants.

Les jeunes sont les principaux candidats à l’exil et les raisons qui les poussent à quitter la terre de leurs ancêtres sont multiformes. Cependant, ils ont tous un objectif, améliorer leurs conditions de vie. Pour échapper à la misère et à un avenir incertain, ces jeunes sont prêts à tout pour tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée. 

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Malheureusement, dans la majorité des cas, tout ne se passe pas toujours comme prévu pour les migrants qui rencontrent de nombreux obstacles sur le chemin de l’exil. Tout récemment, un cas fait grand bruit en Côte d’Ivoire. En effet, dans un reportage diffusé le dimanche 10 mars, Radio France Internationale (RFI) a fait cas de la situation qu’endure actuellement une vingtaine de jeunes footballeurs ivoiriens qui sont bloqués en Ethiopie.

Des jeunes veut retourner en RCI

Dans leur tentative de trouver un club à l’extérieur, ces jeunes ivoiriens ont quitté leur pays pour se retrouver finalement en Ethiopie. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Nombreux d’entre eux veulent retourner en Côte d’Ivoire. Livrés à eux-mêmes, ces jeunes footballeurs ont indiqué avoir été ignorés par l’ambassade de Côte d’Ivoire en Ethiopie.

Cependant, Konaté Issiaka, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur a livré une tout autre version. Monsieur Konaté affirme que l’ambassade est au courant de la situation des jeunes footballeurs et qu’elle avait même entrepris des démarches auprès des parents des jeunes en Côte d’Ivoire. Konaté Issiaka ajoutera par la suite que selon lui, ce cas relève de la loi sur le trafic d’êtres humains.

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