Israël : Netanyahou en position difficile face à la justice

Corruption présumée, fraude et abus de confiance dans trois dossiers. Ce sont là, les motifs pour lesquels le Premier ministre Israélien, Benjamin Netanyahou à moins de deux mois des élections anticipées du 9 avril, pourrait être mis en examen. Cette information lui a été notifiée par le procureur général israélien, Avichaï Mandelblit ce jeudi 28 février. Mais avant l’effectivité des poursuites, le magistrat lui offre la chance de venir donner des explications sur les dossiers.

Une situation préjudiciable pour le parti

La poursuite ou non de la procédure dépend ainsi des explications qu’il aura à donner devant l’autorité judiciaire. Déjà, ses soutiens dénoncent un acharnement politique. Ils déplorent le timing choisi pour l’ouverture de ces dossiers. Le Likoud, la formation politique de Benjamin Netanyahou, a appelé cette situation qui l’accable de «persécution politique». Les faits reprochés à l’homme qui est entrain de se battre pour un cinquième mandat mettent en scène le site d’informations Walla et le principal groupe de télécommunications israélien Bezeq mais aussi deux autres affaires selon des médias internationaux.

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Le presque septuagénaire aurait par un mécanisme accordé des faveurs au groupe de télécommunications suite à la couverture favorable dont il a voulu bénéficier de la part du média Walla. Dans un contexte où les deux principaux adversaires du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ont annoncé la semaine dernière avoir créé une alliance en vue des élections législatives anticipées du 9 avril, une inculpation pour fraude du premier ministre pourrait se révéler préjudiciable pour son parti lors de ce scrutin.

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