La justice française aux trousses de Jean-Luc Melenchon

Le patron de la France Insoumise sera devant les enquêteurs dès la semaine prochaine. L’annonce a été faite ce vendredi par le parquet de Bobigny. Comme lui, certains cadres de sa formation politique sont également attendus. Cette convocation est dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris pour «menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire» et «violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique».

Jean-Luc Melenchon, hostile à la perquisition ?

Les faits qui sont reprochés à l’homme politique Français ainsi qu’à ses collaborateurs remontent en octobre dernier. Les enquêteurs s’étaient rendus chez lui et au siège de son parti politique pour des opérer des perquisitions. Cette action s’inscrivait dans le cadre des investigations entrant dans le compte de l’affaire des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de Jean-Luc Melenchon.

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Mais la séance s’était révélée assez rude pour les agents de l’Office central de Lutte contre la Corruption et les Infractions financières et fiscales. Selon le procès verbal que le responsable de cet office a rédigé, le patron de la France Insoumise se serait montré assez hostile à l’opération. «Monsieur Mélenchon ne s’adressait à nous qu’en hurlant» avait-t-il décrit. «Il vitupérait à nouveau en s’adressant directement à moi : ‘Combien de gens d’extrême droite sont dans cette piaule ?» avait-t-il rapporté dans le document.

Certaines images le montraient également entrain de bousculer un policier ainsi qu’un représentant du parquet. En plus de tout ceci, Jean-Luc Melenchon avait invité ses militants à «enfoncer la porte» des locaux du parti alors que la perquisition était en cours.

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