Les députés doivent se pencher aujourd’hui sur les propositions de lois dérogatoires modifiant et complétant la charte des partis et le code électoral. La plateforme électorale des organisations de la société civile espère beaucoup de ce rendez-vous. Dans une déclaration lue hier mercredi 27 mars par sa présidente, elle demande aux parlementaires de trouver un consensus qui aboutira au vote de ces textes censés conduire le pays à des élections inclusives.
Imposer un délai aux députés pour le vote d’une loi consensuelle
Fatoumatou Batoko Zossou a également sollicité l’aide de la Cour constitutionnelle. Elle lui demande d’ « user de son pouvoir de régulation du fonctionnement des institutions pour imposer un délai aux députés afin que ceux-ci procèdent au vote d’une loi consensuelle ». Outre la Cour constitutionnelle, le président de la République est appelé à convaincre les députés du BMP pour qu’un consensus soit trouvé aujourd’hui au parlement. Même si la plateforme électorale des organisations de la société civile est favorable à une élection inclusive, elle ne remet pas en cause le bien-fondé de la nouvelle charte des partis politiques et le code électoral.
Selon Fatoumatou Batoko Zossou, les acteurs de la société civile ont échangé avec des responsables politiques de la mouvance et de l’opposition. Ces derniers ne veulent pas que le quitus fiscal, la caution, le taux de représentativité des femmes soient retirés de ces lois électorales.
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