Le gouvernement burkinabé a reçu une mission du conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la menace djihadiste au Sahel. Cette mission onusienne est arrivée à Ouagadougou pour garantir le respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre les djihadistes. Le rapport du mouvement burkinabé des droits humains fait état de ce que la lutte contre les djihadistes prenait parfois des allures inquiétantes avec des exécutions sommaires. Le conseil de sécurité a exigé qu'une enquête impartiale soit mise en place pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables.
Une collaboration entre la Force du G5 et la Minusma au programme
Le renforcement de la sécurité au Sahel et le respect des droits de l’homme dans la zone pourraient passer par une coopération entre la Minusma et la force du G5. On se souvient que la force anti-djihadiste du G5 avait suspendu ses opérations après l'attentat contre son QG à l'été 2018. Cette force qui est en train de reprendre ses opérations devrait être appuyée par la Minusma.
C'est ce qui ressort des explications du ministre burkinabé des affaires étrangères Alpha Barry. Aussi, le gouvernement burkinabé est invité à mettre en place des réformes pour pallier la situation humaine préoccupante dans le pays où on dénombre des milliers de déplacés à l'interne, des écoles et hôpitaux fermés, etc...