Nigéria: un dignitaire conseille à Obasanjo d’arrêter ses attaques envers Buhari

Depuis quelques jours, le Nigeria connaît son nouveau président de la République, il s’agit du président sortant, Muhammadu Buhari, qui va donc entamer un deuxième mandat à la tête du Migéria. Il faut dire que le processus électoral a été marqué par de nombreux soubresauts et Atiku Abubakar, le candidat malheureux de l’opposition à vivement contester les résultats du scrutin présidentielle. Après sa victoire, Buhari devra donc s’atteler à restaurer un climat de confiance dans son pays.

Au sein de la classe politique nigériane, Muhammadu Buhari est vivement critiqué pour sa gestion du pouvoir, il lui est reproché un certain nombre de griefs qui font entrave aux règles démocratiques. Parmi les personnalités qui ne passent pas par quatre chemins pour dire ce qu’ils pensent du régime Buhari, il y a l’ancien président, Olusegun Obasanjo. En effet, ce dernier n’hésite pas à critiquer avec virulence Muhammadu Buhari, pour sa gestion du pouvoir. Cependant, il précise toujours que ses critiques sont constructives et qu’elles visent à interpeller le gouvernement sur certaines insuffisances.

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« la démocratie n’est pas une affaire de famille »

Tout récemment, un ténor du pouvoir en place, Oba Aremu Gbadebo, a demandé à Olusegun Obasanjo de cesser ses critiques à l’endroit du pouvoir en place. Gbadebo estime qu’Obasanjo, qui a maintenant un âge avancé, doit se mettre à l’écart de la vie politique et aller se reposer.  » A 82 ans, je pense que vous devriez garder votre épée plus que de l’utiliser toujours. » dira Oba Aremu Gbadebo. Pour sa part, l’ancien président du Nigeria a estimé que ses critiques n’ont pas pour but de nuire à l’action gouvernementale.

D’après Obasanjo, quand on gouverne un pays, il faut accepter les critiques car elles permettent de corriger des fautes.  » Il n’y a rien de personnel entre le président Buhari et moi. En démocratie, on peut critiquer une politique, un gouvernement ou un chef, car la démocratie n’est pas une affaire de famille » dira le nonagénaire qui indiquera qu’il est dans son plein droit d’avoir un droit de regard sur la gouvernance de son pays.

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