Nouvelle-Zélande: un assaillant australien diffuse l’assassinat de plusieurs musulmans dans une mosquée

En Nouvelle-Zélande, deux mosquées ont été prises d’assaut par un groupe terroriste, ce vendredi 15 mars. Si, pour l’heure, le bilan reste incertain, le nom d’un homme ne cesse de résonner aux oreilles des habitants de Christchurch. Ce nom, c’est celui de Brenton Tarrant, l’homme par qui tout est arrivé.

Âgé de 28 ans, cet Australien d’origine a revendiqué son action via les réseaux sociaux, en retransmettant en direct son attaque. Au cours de ces images, nous pouvons voir le jeune homme s’approcher des fidèles et leur tirer dessus à bout portant. 17 minutes d’horreur qui se terminent avec Brenton Tarrant montant dans une voiture, prenant la fuite. Quelques instants auparavant, il avait choisi de publier sur son compte Twitter, une photo des armes qu’il allait utiliser.

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Tarrant, une idéologie d’extrême droite

Une rapide enquête a permis d’établir que l’assaillant était un partisan des idéologies d’extrême droite, faisant notamment la publicité de la théorie du « grand remplacement ». Cette idée conspirationniste et islamophobe déferle en masse dans le milieu des extrêmes, certains partis politiques bien ancré y adhérant totalement. Tarrant lui, assure avoir témoigné de l’invasion de la France par les non-blancs à la suite d’un voyage en Europe. Une découverte qui l’aurait fortement touché.

Quatre personnes arrêtées par les forces de l’ordre

Quatre autres personnes ont également été arrêtées. S’il est encore difficile de savoir si Tarrant a agi seul ou non, ces quatre individus pourraient avoir un rapport direct avec l’attentat. La thèse du second tireur elle, n’a toujours pas été écartée et les forces de l’ordre envisagent d’écouter toutes les personnes ayant un rapport direct avec l’assaillant, de près comme de loin. De son côté, la première ministre néo-zélandaise a confirmé que les suspects eux, n’ont jamais été placés sous surveillance, ces derniers n’ayant jamais alerté les forces de l’ordre.

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