Après la libération sous conditions de Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale, le FPI de Pascal Affi Nguessan semble se vider petit à petit de ses membres. Le vice-président du parti chargé des politiques économiques et financières et le secrétaire national chargé de la région de Mé ont récemment déposé le tablier. Le premier en l’occurrence Paul-Wood Agnéro, reproche à Affi Nguéssan, ses attaques frontales contre Laurent Gbagbo. « Camarade Président, il me plaît de rompre le silence en ce jour et de marquer mon indignation quant aux déclarations tapageuses et incendiaires que tu as bien voulu prononcer publiquement à l’encontre du Président Laurent Gbagbo, à l’occasion du rendez-vous manqué de Bruxelles » écrit-il dans sa lettre de démission publiée sur internet. Pour M Agnéro, peu importe les arguments avancés par le président Affi , celui-ci est « allé trop loin ».
« Un chef doit avoir un peu de retenue »
Il dit être outré par ses propos irrévérencieux et son attitude « inacceptable ». « Un chef doit avoir un peu de retenue, prendre un peu de recul devant n’importe quelle situation et éviter de s’exhiber d’une telle manière » fait-il savoir au « camarade ». Donc, compte tenu de ces manquements insoutenables d’Affi, envers Laurent Gbagbo considéré par ce dernier « comme simple Président fondateur du FPI (et susceptible) d’être rangé au placard de l’histoire », M Agnéro dit avoir décidé de démissionner de la direction du parti.
L’autre démissionnaire en l’occurrence Léon-Henri Séka Botchi n’a pas été si prolixe que M Aguéro. Il a tout simplement notifié son départ du parti au président ajoutant que sa démarche était motivée par celle d’Agnès Monnet, secrétaire générale du FPI aile Pascal Affi Nguessan. Elle a été la première à faire défection.
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