Le plateau de Golan ne saurait être considéré comme un territoire israélien. La diplomatie française l’avait clairement affirmé la semaine dernière. le Président américain s’était alors prononcé pour la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan. Ce plateau riche en eau avait été conquis par Israël en 1967 au détriment de la Syrie. Depuis lors, le Golan avait toujours été considéré comme objet de litige dans la région.
Les anciens présidents américains s’étaient toujours gardés de reconnaître la souveraineté d’Israël sur ce territoire. La décision de l’actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté israélienne sur ce plateau est bien source de polémiques.
Macron persiste et signe
En France, le monarque jordanien a été reçu ce vendredi par le président français Emmanuel Macron. Abdallah II et le président français avaient discuté des conflits et autres tensions dans cette partie du monde et l’Elysée avait clairement réaffirmé son opposition à reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan.
Pour Emmanuel Macron, cette reconnaissance de la souveraineté israélienne est un déni du droit international. Le président français reste donc campé sur sa décision. Concernant le conflit israélo-palestinien, les deux hommes ont rappelé leur position commune de deux Etats voisins avec pour capitale Jérusalem. Enfin, concernant la situation en Syrie, ils ont réitéré que seule une solution politique était à prioriser.
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