Tension en Algérie : le parti de Marine Le Pen craint une immigration massive

La situation politique algérienne fait trembler la France et surtout, le Rassemblement National, le parti d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen. En effet, selon certaines déclarations, le RN suivrait d’un œil attentif l’évolution de la situation, de peur qu’une « déstabilisation » de l’Algérie, n’entraîne « une submersion migratoire sans précédent » sur l’Europe.

Interrogé sur France 2, Jordan Bardella, tête de liste RN pour les prochaines élections européennes a confirmé que la France devait faire très attention à ce que la situation ne dégénère pas en Algérie. Se trouvant en première ligne, l’Hexagone pourrait, selon lui, être très vite touché puis submergé par une vague migratoire sans précédent. Toutefois, la prudence est de mise, la France n’ayant pas à s’interposer au milieu des affaires courantes algériennes, un état souverain.

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Le RN craint une crise migratoire algérienne

Afin d’appuyer son constat, la tête de liste RN a rappelé que les événements ayant éclaté en Syrie, en Libye et à la suite des Printemps arabes avaient tous eu pour conséquence, une crise migratoire à laquelle personne n’était préparé. Résultat, il faut savoir aujourd’hui se parer à l’éventualité de voir une situation chaotique éclater en Algérie et à anticiper les conséquences de celle-ci. « Il y a des revendications légitimes de la jeunesse algérienne qui pourraient prendre des proportions sans précédent les prochaines semaines », a-t-il continué. 

Bouteflika, face à la gronde de la jeunesse

Depuis plusieurs jours, la jeunesse algérienne manifeste dans les rues des grandes villes du pays contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, 82 ans et au pouvoir depuis 20 ans, à sa propre succession. Selon des millions d’électeurs, l’homme politique, affaibli depuis 2013 après qu’il ait été victime d’un AVC, n’est plus en mesure d’assurer une gestion claire et précise du pays. Conscient de ses limites, ce dernier a d’ailleurs assuré qu’en cas de victoire, il n’irait pas jusqu’au bout de son mandat, promettant d’organiser une présidentielle avancée, à laquelle il ne se présentera pas. Un décision difficilement compréhensible pour de nombreux électeurs.

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