USA: des supporters de Guaido prennent le contrôle de bâtiments diplomatiques

Juan Guaido passe à l’offensive. En une énième escalade du bras de fer entre Guaido et Maduro ; Carlos Alfredo Vecchio DeMari avocat, homme politique et activiste social vénézuélien, nommé par Juan Guaidó en janvier 2019 en tant que chargé d’affaires du gouvernement du Venezuela aux États-Unis, déclarait que l’opposition avait pris le contrôle de deux bâtiments appartenant au ministère de la Défense du Venezuela à Washington et d’un bâtiment consulaire à New York.

Un coup de force de la représentation diplomatique de Guaido aux USA

Vecchio DeMari, serait selon la presse internationale, l’un des dirigeants les plus expérimentés et les plus représentatifs du parti d’opposition de Guaido, ‘’la Volonté populaire’’. Il était reconnu en janvier par les USA comme nouvel « ambassadeur » du Venezuela et presque immédiatement, le Vénézuélien mettait sur pied une équipe diplomatique composée, entre autres d’anciens cadres du régime, tels que  Diego Bautista, ancien maire et  Gustavo Marcano ancien ministre. Très actif, la Volonté populaire, le parti de Guaido lui vaudrait de multiples actions, pertinentes comme l’organisation de collectes de fonds aux Etats Unis ou encore des rencontres avec des partenaires stratégiques tell que la Citgo, filiale de la société pétrolière d’État vénézuélienne, PDVSA aux USA.

Publicité

Ce lundi, il serait à la tête du groupe de partisans à Guaido, qui aurait pris le contrôle de ces représentations stratégiques du pays ; promettant rapporte la presse, de prendre le contrôle de l’ambassade du Venezuela à Washington « dans les jours à venir ».

Maduro impuissant conteste

Pour le président au pouvoir Nicolas Maduro, l’action de lundi serait une occupation « illégale et forcée » de  bureaux diplomatiques du Venezuela aux États-Unis ne pouvant être utilisés que par les agents diplomatiques officiels attitrés du « gouvernement démocratique et constitutionnel » du président Nicolás Maduro. Aussi aurait-il menacé de réciprocité en cas de non-respect par l’administration Trump des règles internationales ; « Si le gouvernement des États-Unis persiste dans la violation(…), le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela se réserve les actions légales réciproques sur le territoire vénézuélien ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité